1.AKT
10.SZENE - IRRITIERT - DIALOG
ACTE 1
SCENE 10 - IRRITÉ - DIALOGUE


Le Rebelle et la Femme sont assis dans la cachette. Les femmes muettes sont encore allongées et dorment devant la cachette.

La Femme : Pourquoi n'avez-vous jusqu'à maintenant pas encore été découverts par la Lumière Blanche ? L'oeil chercheur du pouvoir aurait dû remarquer un groupe de plusieurs personnes.

Le Rebelle : Pas dans notre cachette - ici nous ne sommes pas visibles pour l'oeil du pouvoir. Viens !

Le Rebelle tire la Femme précautionneusement à l'extérieur de la cachette afin que les femmes muettes ne se réveillent pas et lui montre les miroirs sur le toît.

La femme : Des miroirs ?

Le Rebelle : Ils reflètent la lumière blanche. Ainsi nous sommes insaisissables pour l'oeil du pouvoir. Tant que la Lumière Blanche ne peut pas nous découvrir, nous sommes à l'abri des êtres de câbles. Peu importe combien de personnes se trouvent dans cette cachette, elles ne seront pas découvertes.

Le Rebelle ramène la Femme dans la cachette.

La Femme : Et quand vous vous déplacez en groupe ?

Le Rebelle : Nous ne nous déplaçons jamais en groupe.

Le Rebelle sort un miroir rond et le présente, triomphant, à la Femme

Le Rebelle : ... Que se passe-t-il donc quand les rayons de lumière blancs rencontrent une surface miroitante ? La lumière ne voit qu'elle-même. Les rayons nous cherchent - mais ils ne nous trouveront pas. La machine n'a pas d'imagination. Le pouvoir de l'imagination humaine a réussi à tromper le pouvoir de la logique froide.

La lumière se change en un coloris onirique, la cachette se retrouve dans l'ombre. Les femmes muettes et le personnage qui représente la Lumière Blanche arrivent au centre de la scène, elles interprètent ensemble le morceau "Irritiert". Elles manipulent la Lumière Blanche à l'aide des miroirs, celle-ci, à nouveau bredouille,quitte la scène. Les deux femmes muettes retournent devant la cachette. La lumière de la scène retrouve la coloration de la réalité. Les femmes muettes dorment.

Fin de la dixième scène.
Pas de pause

© Oswald Henke

Traduction : Myriam Marc

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