LILIEN
LES LIS


La robe fleurie de notre amitié ne fânera jamais
Quel processus meurt avec le déclin des rêves,
Alors que la signification nie être vraie ?
La jeunesse se défend de la mort
Du dernier tour de passe-passe des rêves sans vermine ?
Seul le lendemain aime être seul.
Le temps, pas encore plus malin,
Cherche à équilibrer de la sorte son pareil.
Le client se révèle être vide.
La barricade cède en jurant.
"La vie ?" Un souffle d'amitié avec l'ennemi ?
Le combat cesse dans le désespoir
Reste sans nom.
L'étoffe sur la peau.
Peu importe si les difficultés l'accompagnent.
La gloire refroidit chaque plaie,
Etanche la soif des lis
Car les lis aiment l'eau bleue
Comme toutes les fleurs avant qu'elles fânent.

© Oswald Henke

Traduction : Cécile Delhautal

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